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Boîte à Idées

Et si on « boostait » nos CV?

13296059-curriculum-vitae-mot-nuageAfin d’éviter toute confusion, il ne s’agit en aucun cas de gonfler son CV. Rien de pire quand on est dans une démarche d’offre de ses compétences que de mentir sur ces dernières. La vérité nous rattrapera un  jour où l’autre « dans l’exercice de nos fonctions ».

Mais dans le monde impitoyable du travail, les chefs d’entreprises en recherche de compétences reçoivent quotidiennement des dizaines de CV et de lettres de motivation. L’objectif, c’est de sortir du lot, de se faire remarquer, d’être retenu dans la pile de propositions qu’ils ont reçue.

« Sortir du lot ». Pas facile, quand, de façon très académique, nous rédigeons nos CV comme on nous l’a appris: sobre, clair, rédigé et organisé d’une certaine façon. Finalité, le recruteur se retrouve avec des CV similaires. Impossible de « sortir du lot ». Avant de s’intéresser au fond, il doit voir la forme.

Et si on donnait un peu d’originalité à nos CV?

Original mais pas farfelu (quoi que…). Personnaliser votre curriculum vitae avec des couleurs ou une mise en page différente en fonction du secteur ou du métier de nos recherches. Des titres plus accrocheurs, une police différente, un format moins basique que la simple feuille A4 recto en portrait… permettent de se distinguer plus facilement. Un papier spécial (irisé, recyclé, à matière) peut susciter l’intérêt de celui qui lit ces documents.

Attention à ne pas tomber dans le fantaisiste quand ça ne s’y prête pas. Si vous cherchez dans la comptabilité, mettre des petites fleurs en fond passera très certainemen mal. Mais les fleurs conviendront très bien pour quelqu’un qui se positionne dans le secteur de la mode ou de la beauté. Votre CV doit vous ressembler. Mais il faut également anticiper sur ce que le destinataire de votre document pourra en penser.

Vous l’aurez compris, l’objectif, c’est de retenir l’attention et de susciter l’intérêt.

Petit plus: il est vrai que l’on a souvent entendu dire « mets une photo type identité ». Quelle tristesse!! Quelle austérité!! En ces temps de crise, croyez-moi, c’est beaucoup plus agréable et accrocheur de regarder un CV avec la photo de quelqu’un qui sourit. Ca motive. Pensez-y.

Alors, « Booster » votre CV, vous vous y mettez?

 

crédit photo: http://fr.123rf.com/

Boîte à Idées

Et si les chefs d’entreprises sortaient de leur mutisme?

 

1325018623_europe-en-crise.jpgLa crise… la crise, et encore la crise! C’est la morosité ambiante qui anime notre quotidien, sur les médias, dans nos portes feuilles et dans nos entreprises. Quel que soit notre statut professionnel, nous nous retrouvons avec un pouvoir d’achat en baisse, face à une flambée des prix, toujours croissante (+0,4% en Juillet 2012, +1,5% sur un an selon l’INSEE).

On accuse souvent les entreprises (privées) de ne pas combler cette perte de pouvoir d’achat par une augmentation des salaires, semblable à l’inflation. Il est vrai, que d’un point de vue extérieur à l’entreprise, cela peut paraître évident. Alors que c’est loin de l’être…

« Pourquoi? » me diriez-vous? Les chefs d’entreprises ont la réputation d’être « des « profiteurs », qui font de l’argent sur le dos de leurs employés ». Les chefs d’entreprises ont la réputation de gérer de grandes usines ou entreprises, qui brassent des centaines de milliers (millions ?) d’euros tous les mois, et de ne penser qu’à s’en mettre plein les poches, au détriment de leurs salariés. Peut-être que je vais trop loin dans la caricature, c’est un tantinet volontaire.

Or, lorsque l’on prend le temps de discuter avec un chef d’entreprise, qui gère au quotidien cette machine à création de valeur (ajoutée), on peut être surpris… (perso, je ne le suis plus depuis longtemps!). Le problème, c’est que le sujet de l’entreprise (et de l’argent) est tabou en France. Alors voire en Martinique…

Et si les chefs d’entreprise osaient enfin sortir de leur mutisme chronique?

Attention, il ne s’agit pas de faire l’éloge de ce « métier » mais d’exposer des faits, sans faire de généralités (ou presque). Pour rappel, la majorité (+ de 90%) des entreprises de Martinique est composée de TPE (- de 20 salariés), voire de micro-entreprises (- de 10 salariés).

Gérer une entreprise (TPE) est un combat quotidien. La trésorerie est tenue au jour le jour, et en cette période de crise, l’angoisse de ne pas pouvoir payer les salaires à la fin du mois devient récurrente. Une fois les salaires payés, les charges de structures et les charges sociales et patronales réglées, les agios bancaires prélevés faute de paiement des clients (et oui c’est la crise…) – et j’en passe ! – il ne reste pas grand chose… pour que le « patron » se rémunère ». Parfois, il ne reste rien. Non, je n’exagère absolument pas. Il n’est pourtant pas envisageable pour une personne employée de ne pas être payée à la fin du mois.

A cela s’ajoutent les mouvements sociaux et autres grèves qui ont certes leur légitimité, mais qui ne favorisent pas la reprise de l’activité. Car si on réfléchit bien, chaque employé génère son salaire tous les mois. S’il ne peut pas aller travailler, comment fait-il pour être productif ? Et là encore, sur ces nombreux mouvements sociaux, nous n’entendons pas les chefs d’entreprises…

Pourquoi parler d’argent est si tabou alors que c’est le seul et unique moteur de notre société actuelle? Il y aurait-il une honte à avoir des difficultés de trésorerie? Il y aurait-il une honte à divulguer les raisons de ces difficultés financières? Au contraire!! Cela permettrait de démystifier, et surtout de faire tomber les clichés et préjugés sur les entreprises et ceux qui les gèrent! Encore faudrait-il que les chefs d’entreprises osent parler… Je suis persuadée que nos politiques et la population active comprendraient mieux. Et ça, ça peut changer beaucoup de choses…

Alors, sortir de votre mutisme et évoquer le pourquoi du comment des difficultés que vous connaissez au quotidien, et si vous vous y mettiez Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprises?

http://www.insee.fr/fr/regions/martinique/default.asp?page=conjoncture/indices/pub_indice.htm

http://www.cerom-outremer.fr/IMG/pdf/cerom_entrepr_complet.pdf

Boîte à Idées

Et si les entreprises privées étaient réellement prises en considération dans notre économie?

Disons ce qui est! La valeur est créée par les entreprises du secteur privé! Et c’est cette création de valeur qui fait tourner l’économie, et qui la développe.

La crise est là, c’est un fait, et selon les économistes, on n’a pas encore vu le pire, il est à venir…

La création de valeur est donc la seule façon de développer l’économie. Si l’économie tourne sur elle même, elle n’avance pas…

Et si le système administratif ne l’avait pas encore réalisé? Ok, les subventions aident bien lorsqu’on en a besoin, mais quel périple pour les obtenir! On se passera des nombreux exemples des oppositions procédurières et organisationnelles entre les administrations et le secteur privé….

Plus de simplicité, plus de réactivité, et surtout plus de compréhension… l’urgence est là!

Alors, considérer le secteur privé comme le réel créateur de valeur pouvant développer l’économie dans sa globalité, si on s’y mettait?

Boîte à Idées

Et si on donnait leur chance aux jeunes dans les entreprises?

Les chiffres du chômage en Martinique sont affolants (environ 22% de la population active selon plusieurs sources en 2010), surtout depuis Février 2009. Et pas de réelle reprise depuis cette crise.

Ce chômage touche plus particulièrement les jeunes Martiniquais. Mais pourquoi donc? La scolarité est obligatoire et quasiment gratuite, nous sommes l’île la plus riche (en PIB par habitant) de la Caraïbe, notre taux d’équipement est plus que convenable et il y a tellement, tellement de choses à faire pour développer l’île… Pourquoi les jeunes sont-ils alors autant touchés par le chômage?

En regardant les offres d’emplois sur les différents sites internet et auprès des cabinets de recutement, on se rend compte que la plupart des offres requiert un certain nombre d’années d’expérience, et ce, quel que soit le domaine d’activité: 3 ans d’experience, 5 ans d’expérience… Normal (!!!!!!!) que les jeunes se retrouvent au chômage si on ne leur laisse pas leur chance…

Ne dit-on pas qu’il faut bien commencer par quelque chose? Les gens que l’on recrute avec 5 ans d’expérience, ils ont bien débuté quelque part, sans expérience… non?

Alors oui, peut-être faudrait-il que les jeunes (je n’aime pas trop ce mot, qui devient trop généraliste et qui englobe un tas de notions totalement différentes et éloignées les unes des autres mais bon…) fassent des efforts, et comprennent le fonctionnement d’une entreprise, et les règles que la régissent. Peut-être aussi que les « jeunes » doivent intégrer que l’on ne « cherche » pas du travail, mais que l’on propose de mettre ses compétences au service d’une entreprise, contre un salaire (et que ce salaire doit être couvert par la productivité du salarié…). Voir mon article sur « et si on arrêtait de chercher du travail? »

De l’autre côté, les chefs d’entreprise doivent faire un minimum confiance à ces jeunes, et accepter de leur permettre de grandir professionnellement et de gagner en expérience dans leurs entreprises. On n’apprend jamais mieux que sur le terrain!!!

Mais si on ne leur permet pas de comprendre tout ça, de gravir les échelons, de gagner en compétences et en expérience, de tomber pour mieux se relever… le taux de chômage va continuer de grimper, et inévitablement, la délinquance va augmenter…

Bravo à la région Martinique qui a lancé le dispositif « IMMERSION EMPLOI JEUNE », grand pas en avant pour la lutte contre le chômage des jeunes, même si c’est (très) limité dans le temps…

Je ne vais volontairement pas au fond du problème, mais il y a encore tellement de choses à dire sur le sujet des « jeunes » et pas seulement à propos de l’emploi… Parce que les jeunes aussi ont beaucoup, beaucoup de choses à dire… (j’en mettrais ma main à couper…)

Alors, donner une chance aux « jeunes » d’apprendre les rouages de l’entreprise, de gagner en expérience et d’être productif pour la Martinique, si on s’y mettait??